Difference between revisions of "Comètes et Planète X"

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Un corps massif orbite t-il loin dans le nuage de Oort ? Le soleil aurait-il un compagnon sombre ?
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Un corps massif orbiterait-il loin des regards dans le nuage de Oort ? Le soleil aurait-il un compagnon sombre ? Questions souvent lues et entendues.
Question souvent lue et entendue.
 
  
Ce corps, parfois appelé, ''[[Nibiru]]'', ''[[Hercolubus]]'' ou encore ''[[planète X]]'' devrait avoir une influence aux confins du système solaire.
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[[image:frame|Le nuage de Oort est une sphère (et non un anneau) formée de comètes (gelées, donc inactives et invisibles), qui entoure le système solaire à grande distance. Il contiendrait de 1.000 à 2.000 milliards de comètes situées de 0,25 à 0,5 années-lumière (1.500 à 3.500 UA). Il s'étendrait même jusqu'à 1 AL, c'est-à-dire à la limite gravitationelle du système solaire : un peu plus loin, la comète serait attirée plus fortement par une autre étoile.]]
  
Il y aurait donc des pistes à explorer dans les anomalies de l'héliopause (à la frontière de la bulle constituée par l'héliosphère), mais peut-être aussi des lointains messagers qui nous proviennent de cette région: '''les comètes'''.
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Ce corps, parfois appelé, ''[[Nibiru]]'', ''[[Hercolubus]]'' ou encore ''[[planète X]]'' étendrait son influence sur les confins du système solaire.
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Le cas échéant, comment détecter, un astre si massif soit-il, dans la mesure où il émet très peu de lumière et se noie dans la multitude des objets du nuage de Oort.
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Il y a peut-être des pistes à explorer dans les anomalies de l'héliopause (à la frontière de la bulle constituée par l'héliosphère), peut-être plus simplement aussi dans l'étude des lointains messagers qui nous proviennent de cette région: '''les comètes'''.
  
 
Du reste, une assertion souvent lue à propos de la [[planète X]], serait qu'en cas de rapprochement, nous serions soumis à un intense bombardement cométaire, et ceci compte tenu d'un effet d'entrainement (et en quelque sorte, d'aspiration) lié au passage de ce corps (possiblement plus massif que Jupiter) au travers du Nuage de Oort.
 
Du reste, une assertion souvent lue à propos de la [[planète X]], serait qu'en cas de rapprochement, nous serions soumis à un intense bombardement cométaire, et ceci compte tenu d'un effet d'entrainement (et en quelque sorte, d'aspiration) lié au passage de ce corps (possiblement plus massif que Jupiter) au travers du Nuage de Oort.

Version du 13:31, 16 juillet 2009

Un corps massif orbiterait-il loin des regards dans le nuage de Oort ? Le soleil aurait-il un compagnon sombre ? Questions souvent lues et entendues.

Le nuage de Oort est une sphère (et non un anneau) formée de comètes (gelées, donc inactives et invisibles), qui entoure le système solaire à grande distance. Il contiendrait de 1.000 à 2.000 milliards de comètes situées de 0,25 à 0,5 années-lumière (1.500 à 3.500 UA). Il s'étendrait même jusqu'à 1 AL, c'est-à-dire à la limite gravitationelle du système solaire : un peu plus loin, la comète serait attirée plus fortement par une autre étoile.

Ce corps, parfois appelé, Nibiru, Hercolubus ou encore planète X étendrait son influence sur les confins du système solaire.

Le cas échéant, comment détecter, un astre si massif soit-il, dans la mesure où il émet très peu de lumière et se noie dans la multitude des objets du nuage de Oort.

Il y a peut-être des pistes à explorer dans les anomalies de l'héliopause (à la frontière de la bulle constituée par l'héliosphère), peut-être plus simplement aussi dans l'étude des lointains messagers qui nous proviennent de cette région: les comètes.

Du reste, une assertion souvent lue à propos de la planète X, serait qu'en cas de rapprochement, nous serions soumis à un intense bombardement cométaire, et ceci compte tenu d'un effet d'entrainement (et en quelque sorte, d'aspiration) lié au passage de ce corps (possiblement plus massif que Jupiter) au travers du Nuage de Oort.

Et cela n'arriverait probablement pas brutalement.

En effet, en admettant qu'un tel corps existe et qu'il soit muni de paramètres orbitaux "extrêmes", (lui permettant d'être resté "invisible" jusqu'à présent), soit une excentricité proche de 1 et une période orbitale très importante, de l'ordre de plusieurs milliers d'années.

Malgré cela, le franchissement du point de flexion le plus étroit de son orbite ellipsoïdale, (le périapse), prendrait au bas mot des dizaines d'années: si quelque chose devait arriver, et selon certains cela se produirait aux alentours de fin 2012, nous devrions dors et déjà considérer que cette chose est déjà là! En d'autres termes, son influence gravitationnelle serait déjà quasi maximale sur nous. (Effets de résonance mis à part, si l'on considère une influence possible sur le soleil).

De même, le cortège de comètes qui accompagnerait un tel phénomène (ou le suivrait) devrait déjà avoir pris le soleil comme nouvelle cible, car c'est bien le soleil qui est le véritable centre de masse de notre système.

Si donc, nous sommes devant un processus long, le franchissement du périapse, prenant des dizaines d'années pour s'accomplir et pendant lequel, un corps qui orbite voit également sa vitesse devenir minimale, alors nous devrions peut-être déjà en observer des effets.

En ce sens, une question qui paraitrait naturelle (mais peut-être pas pertinente) serait de savoir si nous pouvons observer un accroissement du nombre de comètes, lointains messagers de cette force obscure qui serait en approche.

Augmentation du nombre de comètes ?

Cette question est difficile à évaluer. Tout d'abord, la découverte de comètes est un phénomène à croissance exponentielle, notamment avec la mise en service de systèmes de détection automatiques. Le graphique ci-après qui ne présente que les comètes périodiques donne une idée de la rapidité de cet accroissement :

Nombre de comètes classées comme "importantes" selon le logiciel RedShift découvertes par année (cumul). Nous pouvons supposer que la découverte de comètes non périodiques (comme C/2006 P1 McNaught présentée en image de fond) suit la même tendance.

Or, comment mesurer le flux cométaire, de manière indépendante des moyens d'observation et de collecte de disponibles à une époque donnée ?

Une première idée consisterait à ne sélectionner que les comètes de premier ordre, c'est à dire les plus brillantes recensées, en l'occurrence celles ci après proposées ont une magnitude inférieure à 4, qui ont pu être vues à l'oeil nu, depuis le sol terrestre.

File:Cometes periodiques importantes.png

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