Difference between revisions of "Corrélation des observations OVNI avec le Soleil"

Un article de U-Sphere.
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* une brique dans l'hypothèse "U-Sphere" qui s'inscrit dans l'idée d'une surveillance GENERALISEE des sphères environnementales par des intelligences exotiques. Dans ce contexte, '''il serait TRES réducteur de ne penser qu'au nucléaire''': bien qu'important, il n'est qu'un aspect parmi d'autres composantes telles que le volcanisme, les failles sismiques (litho-sphère), la pollution (anthropo-sphère), ... Et donc, la question se pose aussi pour le soleil (helio-sphère).
 
* une brique dans l'hypothèse "U-Sphere" qui s'inscrit dans l'idée d'une surveillance GENERALISEE des sphères environnementales par des intelligences exotiques. Dans ce contexte, '''il serait TRES réducteur de ne penser qu'au nucléaire''': bien qu'important, il n'est qu'un aspect parmi d'autres composantes telles que le volcanisme, les failles sismiques (litho-sphère), la pollution (anthropo-sphère), ... Et donc, la question se pose aussi pour le soleil (helio-sphère).
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[[image:Phenomenologie.gif|center|L'hypohtèse du projet U-Sphere.]]
  
 
Le risque environnemental solaire est GLOBAL et il parait bien plus élevé que nous le pensons:
 
Le risque environnemental solaire est GLOBAL et il parait bien plus élevé que nous le pensons:

Version du 11:24, 3 avril 2010

L'objectif de cet article consiste à évaluer l'importance et la nature des fonctions de corrélation liant l'activité du soleil et les observations d'OVNI.

J'avais déjà eu l'occasion d'évoquer ce sujet sur U-Sphere, il y a quatre ans de cela: il est central dans les sujets ici développés dans la mesure ou il s'inscrit en conjonction de plusieurs autres aspects traités sur les pages de ce site. Pris séparément ce sont des pointeurs "faibles", néanmoins observés conjointement ils font émerger un tableau cohérent par:

Propheties chronogramme.png
  • les crops-circles makers nous rappellent combien l'émergence de nos civilisations n'a été rendue possible que grâce au contrôle environnemental et à la stabilisation des températures et donc ... aussi à la qualité du flux solaire. Ce lien Crop-Circle-Champs-Symboles retrace l'importance du lien qui existe entre l'émergence de l'agriculture, des symboles et enfin des civilisations. Quels que soient leurs créateurs, les crops-circles, paraissent réaliser une forme de "Near Death Experiment(1)" à l'échelle des civilisations humaines: ils nous refont vivre de manière accélérée et métaphorique l'histoire symbolique et culturelle humaine. Réalisés dans des champs de blé, implicitement ils nous parlent du contrôle environnemental et de notre propre conquête de l'espace et du temps et les constructions syntoniques (culture) qui en émerge. Par l'homme, par la naissance de l'agriculture, au delà de l'homme, par une stabilisation des températures sans précédent vis à vis des autres ages interglaciaires et tout au long de l'holocène : 10000 ans couverts par les Crops Circles, globalement, depuis le dernier "accident" climatique.
Naissance agriculture.jpg
  • une brique dans l'hypothèse "U-Sphere" qui s'inscrit dans l'idée d'une surveillance GENERALISEE des sphères environnementales par des intelligences exotiques. Dans ce contexte, il serait TRES réducteur de ne penser qu'au nucléaire: bien qu'important, il n'est qu'un aspect parmi d'autres composantes telles que le volcanisme, les failles sismiques (litho-sphère), la pollution (anthropo-sphère), ... Et donc, la question se pose aussi pour le soleil (helio-sphère).
L'hypohtèse du projet U-Sphere.

Le risque environnemental solaire est GLOBAL et il parait bien plus élevé que nous le pensons:

  • l'importance croissante attribuée au soleil dans l'histoire climatique de la terre, l'organisation en puissances de 2 fractales des éruptions solaires. Cela parait étrange, mais cela semble avoir un lien avec l'auto-organisation des systèmes dissipatifs pris à différentes échelles. Cela semble indiquer que quelque chose est susceptible d'arriver à l'échelle de dizaines d'années (peu précis), et cela n'a rien de très rassurant non plus (article toujours en cours: je suis hélas "noyé" sous les données et il y a des incohérences entre les ratios isotopiques du carbone et de l'oxygène qui m'ont fait perdre pas mal de temps...)

Toutes ces raisons font qu'il me paraissait important de revenir sur ce lien OVNI-Soleil.

Jeu de données

J'aurais pu utiliser les données recensées sur U-Sphere (sourcées par Luc Chastan et le NUFORC essentiellement, soit 4988 cas) toutefois elles restent encore trop peu nombreuses. Aussi, l'analyse qui suit a été conduite avec les données de Larry Hatch dont le site web, (U-Database, 17774 cas), n'existe aujourd'hui malheureusement plus (cherchant à avoir des nouvelles, Jacques Vallée m'a appris, il y a environ trois ans de cela, que Larry Hatch avait eu un AVC...)
Toutefois, à partir d'une disquette DOS envoyée par D. Weinstein, sans pouvoir le faire tourner, j'ai pu extraire et analyser le fichier de données binaire lié qui était crypté sous MS-DOS (programme en C). Le programme de L Hatch n'avait été malheureusement jamais été converti pour un système Windows... L'objectif ici n'est cependant pas de publier ses données, (il en fait un usage commercial), mais simplement de présenter les résultats extraits.

Page d'interface fonctionnelle de la base de données de Larry Hatch que je me suis ici amusé à reprendre à l'identique sous Access (le côté austère de MS-DOS est bien là !). Je lui avait à l'époque proposé de reprendre ce bout petit programme Access.

Finalement, après pas mal de soucis, j'ai pu reconstituer un fichier Excel, puis projeter toutes ces données dans un graphique; la densité des points est telle qu'il n'est même pas nécessaire de tracer les contours des continents:

La position géographique des 17774 observations dans un simple graphique Excel. Pour comparaison, j'ai superposé deux images issues des anciennes pages du site web de Larry Hatch, pour l'Europe et les Etats-Unis.

Son jeu de données reste intéressant et unique au monde dans la mesure où il s'appuie sur 50 années d'observations référencées par des ouvrages "classiques", ainsi que plus de 20 années de travail et d'extraction pointilleuse. Souvent les cas relevés sont connus et ont été enquêtés.

Il existe toutefois un biais dans la dimension spatiale, car ce jeu de données couvre essentiellement les pays anglo-saxons; cela étant ce n'est pas gênant pour une analyse en fréquence comme nous allons la faire.

Résultats préliminaires

Les deux premiers graphiques étaient déjà présentés par Larry Hatch.

Le premier résultat consiste à extraire le nombre d'observations par mois sur 54 ans (1946-2000). Les 17774 observations ont été préalablement consolidées par mois:

Des "vagues" d'observations sont observées. Toutefois, correspondent-elles à un intérêt accru de la part des ufologues, des medias ou du public ?

Le deuxième résultat est exprimé par le graphique suivant, fréquentiel, il correspond au nombre de couples d'observations séparées exactement de x semaines, x étant porté en abscisse. Là également, ce graphique est similaire à celui qui avait été originellement proposé sur le site de Larry Hatch:

J'ai ici noté X1, X2, X3, etc... les pics de fréquences les plus représentés, exprimés en semaines.


A noter que j'ai eu un peu de mal à retrouver ce graphique : Larry Hatch expliquait qu'il avait été réalisé suivant une idée originale de Jacques Vallée, qui lui-même, lorsque je lui ait demandé ne se souvenait plus (cela devait être il y a plus de 20 ans!) Après de nombreux d'essais, j'ai fini par retrouver l'algorithme que je fournis ici:

// Le nombre d'observations par semaine sur 50 années est préalablement calculé (N semaines couvertes)
// L'algorithme parcours l'ensemble des k semaines d'observation (Xn[k] = nb evts )
// et observe s'il existe, pour chacune d'elle, une autre observation située 
// à 1 période i, où l'on fait varier i de 1 à N. Xk[] est le tableau des résultats. 
 
for ($i=0;$i<$N;$i++) $Xk[$i] = 0;			
  			
for ($k=0;$k<$N;$k++) {			
	$k_val = $Xn[$k];		
	// teste l'existence de valeurs à différents écarts de période		
	// et par rapport au point courant. $i fait varier la période.		
	for ($i=$k+1;$i<$N;$i++) {		
		if ($Xn[$i]>0)	
			$Xk[$i-$k] = $Xk[$i-$k] + $Xn[$i]*$k_val;
	}		
}			

Au fond, quand l'on connait la méthode, cela reste assez simple. Et, à l'évidence, il ne s'agit pas d'une transformée de fourier (TF): d'un certain point de vue, cet algorithme est plus sensible car il accepte plus facilement des fréquences qu'une TF; à contrario, il conserve plus de bruit de fond.

Analyse des résultats

Ce qui est très intéressant ici est que le résultat précédent fait émerger une information qui n'avait jusqu'alors -et à ma connaissance- jamais été aussi explicite. Sur ce site j'en parlais déjà il y a plus de 4 ans, néanmoins comme j'ignorais la méthode permettant d'y arriver je ne pouvais pas m'avancer.

En effet, si nous poursuivons le graphique précédent, (maintenant que je dispose des données pour le faire !), au delà des 1000 semaines portées en abscisse :

2800 WEEKS FRQ.png

Les traits rouges permettent ici de repérer les principaux pics marquant les intervalles les plus forts et nommés X1, X2, ..., X12. Ils correspondent aux écarts de temps privilégiés entre des couples d'observations indépendantes. Nous retrouvons ces pics en mesurant les écarts de temps entre les "vagues" d'observation les plus importantes du premier graphique.

Ayons à l'esprit que ce résultat NE DEPEND PAS D'UN OBSERVATEUR INDIVIDUEL. Nous observons l'émergence de choses intéressantes.

Premièrement, une fonction de puissance décrit assez précisément la position de 5 des pics. Ci-dessus représentée par des barres verticales vertes, cette fonction s'écrit :

x (années) = q0.2a*X avec a=0,516210739 et q0=10,34929702

Or, ce qu'il y a de remarquable, c'est que :

  • q0, l'offset dans un graphe en log2, correspond précisément à la période moyenne des cycles du soleil (cycles de Schwabe) calculés sur la durée des observations (1946-1996). En effet, sur la période considérée allant du 01/1946 au 10/1997, nous avons ~ 18888 jours et ~ 2698,285714 semaines, ce qui pour un 5 cycles nous fourni une période élémentaire (cycle de Schwabe pour la période) de T = 539,65 semaines ~ 10,34 années!
  • Dans un graphe en Log2, a la pente est calculée comme : (log2(X5) - log2(X3))/2 = log2(X5/X3)/2 , ou l'on retrouve X5 = q0 = 10,34 et X3 ~ q0/2 = 5,05 (notons que si X3 avait été précisément égal à q0/2 nous aurions eu a = 1/2 et x (années) = q0*2X/2).


Ennoncé différemment, la fonction de puissance qui décrit les intervalles X3, X4, X5, X9, X12 est facteur des cycles du soleil. Dans le tableau suivant sont calculés le rang X des cycles lorsque projetés en log2, représentés par les traits verts du graphique précédent:

Ce tableau calcule le rang des pics suivant la fonction discrète x (années) = 10,35*20,51*X



[SUITE CE SOIR!]

Discussion sur le choix de la corrélation

Pourquoi les cycles du soleil ? => Quelques exemples précis.

Projections 2035 et 2071


(1) Consistant à revoir à l'accéléré ce qui a fait de nous ce que nous sommes. Une forme d'intégration/compilation de l'information.