Difference between revisions of "Crop circles: impossibles scénarios"

Un article de U-Sphere.
Jump to: navigation, search
Ligne 13: Ligne 13:
  
 
[[image:Relations_meta1.png]]
 
[[image:Relations_meta1.png]]
 +
 +
==Les scénarios étudiés==
 +
 +
Une hypothèse posée ici sur le message (le « quoi » ou « les motivations » ce qui – encore une fois – ne présuppose pas du « qui » ni du « comment »), est que les crops circles reproduiraient une frise historique : si nous démarrons en 1986, année durant laquelle le nombre d’observations s’est réellement multipliée, la phénoménologie constituerait une « photographie » jusqu’en 2012 des dix mille dernières années de l’homme.
 +
 +
http://www.u-sphere.com/index.php?title=Image:Crop_loi_normale.png
 +
 +
===Les motivations des auteurs===
 +
 +
Les motivations sous-jacentes des « crops-circles makers » peuvent être nombreuses.
 +
Nous ne parlerons pas ici des « hoaxers » qui constituent une catégorie reconnue et qui agissent pour des motifs divers : recherche de reconnaissance, recherche d’argent, opérations marketing, communication avec des acteurs de la phénoménologie. Le mystère se situe moins là, d’autant plus que pour ce qui concerne les crops-circles reconnus, la maîtrise du geste technique semble généralement moins assurée, entachée d’erreurs. Encore une fois, nous nous attachons à la partie qui reste aujourd’hui mystérieuse, et *globalement* structurée. A ce point,
 +
Car ce qui frappe dans l’analyse globale menée au travers de l’opération de classification, c’est justement cette cohérence dans la typologie des crops circles, il n’y a pas de revendications tous azimuts mais bien plutôt une convergence en matière de pragmatique. Les symboles utilisés et les constructions empruntent à une logique circonvenue, et non pas à des ethnologiques hétérogènes.
 +
C’est pourquoi, en cherchant sur le fond, le signal émergeant qui remonte correspond à un adossement de la phénoménologie à la thématique 2012-fin de l’ère Maya actuelle.
 +
Dans ce contexte, et compte tenu de la sémantique déployée par les crops circles, nous commençons par observer l’hypothèse qui relierait José Argüelles et le mouvement qu’il a contribué à initier. Que ce mouvement soit ou non à l’origine des crops circles n’est pas un fait démontré (cela n’incrime en quoi que soit), il existe simplement des relations fortes qu’il est très intéressant de souligner.
 +
Cela étant, c’est certainement l’hypothèse la plus probable et la plus solide et bien qu’elle n’explique pas tout.
 +
Puis viennent les « scénarios impossibles », c'est-à-dire intellectuellement peut satisfaisants car « faibles » mais toutefois qui pourraient s’inscrire dans le cadre de cette part « d’irréductible concernant » les crops circles ; et tout en maintenant un fond philosophique et une cohérence forte.
 +
Discriminer les scénarios
 +
 +
Nous avons vu que des pistes pouvaient émerger par l’étude du message. Pour aller plus loin, il faut revenir aux autres aspects et croiser : le « comment » ( « hard-science » et l’étude de la « physique » du phénomène) et le « qui » : ethnométhodologie appliquée aux groupes impliqués, faire émerger des variables socio-géographiques.
 +
Pour ce qui est de l’aspect « hard science », il s’agit d’évaluer aussi sérieusement que possible la part d’inconnu au sein des crops-circles :
 +
• Après enquête et réduction honnête du phénomène, par rattachement d’éléments de la phénoménologie à des faits reconnus, quelle part d’inconnu/d’ombre reste t-il ?
 +
 +
o Si nous dressons une liste des éléments scientifiques, en apparence irréductibles, (un simple tableau), peut-on évaluer dans quelle proportion de cas ces éléments s’appliquent, et dans quelle mesure ils sont « réductibles » ?
 +
 +
o peut-on considérer cette part comme négligeable et extrapoler que le phénomène n’est qu’un mythe ? (poussé à l’extrême, c’est la méthodologie appliquée par des debunkers).
 +
 +
 Un tel tableau devrait être prochainement proposé.

Version du 14:16, 5 octobre 2007

Il était bien sûr tentant de mettre en perspective et corrélation l'ensemble des éléments accumulés sur U-Sphère. Cela représente un risque car à force d'être plongé sur un sujet particulier, nous finissons par perdre de l'objectivité vis à vis de celui-ci, et des informations acquises à caractère à priori neutre finissent par devenir des croyances...

Gardons à l'esprit *et je souhaite que l'avertissement soit clair pour ce qui va suivre*, que ce qui suit ne peut-être considéré que comme un scénario hypothétique, édifice à plusieurs étages, dans lequel des briques peuvent être ajoutées ou retirées. Ici la brique "ummite" n'est pas représentée, mais elle pourrait d'une certaine mesure participer à l'assemblage spéculatif...

Par manque de temps, je poste dans un premier temps les seuls schémas relationnels: je consoliderai "verbalement" un peu plus tard, probablement ce week end... Cela étant, je pense que les relations qui suivent se comprennent d'elles-mêmes.

Relations meta2.png

Relations meta1.png

Les scénarios étudiés

Une hypothèse posée ici sur le message (le « quoi » ou « les motivations » ce qui – encore une fois – ne présuppose pas du « qui » ni du « comment »), est que les crops circles reproduiraient une frise historique : si nous démarrons en 1986, année durant laquelle le nombre d’observations s’est réellement multipliée, la phénoménologie constituerait une « photographie » jusqu’en 2012 des dix mille dernières années de l’homme.

http://www.u-sphere.com/index.php?title=Image:Crop_loi_normale.png

Les motivations des auteurs

Les motivations sous-jacentes des « crops-circles makers » peuvent être nombreuses. Nous ne parlerons pas ici des « hoaxers » qui constituent une catégorie reconnue et qui agissent pour des motifs divers : recherche de reconnaissance, recherche d’argent, opérations marketing, communication avec des acteurs de la phénoménologie. Le mystère se situe moins là, d’autant plus que pour ce qui concerne les crops-circles reconnus, la maîtrise du geste technique semble généralement moins assurée, entachée d’erreurs. Encore une fois, nous nous attachons à la partie qui reste aujourd’hui mystérieuse, et *globalement* structurée. A ce point, Car ce qui frappe dans l’analyse globale menée au travers de l’opération de classification, c’est justement cette cohérence dans la typologie des crops circles, il n’y a pas de revendications tous azimuts mais bien plutôt une convergence en matière de pragmatique. Les symboles utilisés et les constructions empruntent à une logique circonvenue, et non pas à des ethnologiques hétérogènes. C’est pourquoi, en cherchant sur le fond, le signal émergeant qui remonte correspond à un adossement de la phénoménologie à la thématique 2012-fin de l’ère Maya actuelle. Dans ce contexte, et compte tenu de la sémantique déployée par les crops circles, nous commençons par observer l’hypothèse qui relierait José Argüelles et le mouvement qu’il a contribué à initier. Que ce mouvement soit ou non à l’origine des crops circles n’est pas un fait démontré (cela n’incrime en quoi que soit), il existe simplement des relations fortes qu’il est très intéressant de souligner. Cela étant, c’est certainement l’hypothèse la plus probable et la plus solide et bien qu’elle n’explique pas tout. Puis viennent les « scénarios impossibles », c'est-à-dire intellectuellement peut satisfaisants car « faibles » mais toutefois qui pourraient s’inscrire dans le cadre de cette part « d’irréductible concernant » les crops circles ; et tout en maintenant un fond philosophique et une cohérence forte. Discriminer les scénarios

Nous avons vu que des pistes pouvaient émerger par l’étude du message. Pour aller plus loin, il faut revenir aux autres aspects et croiser : le « comment » ( « hard-science » et l’étude de la « physique » du phénomène) et le « qui » : ethnométhodologie appliquée aux groupes impliqués, faire émerger des variables socio-géographiques. Pour ce qui est de l’aspect « hard science », il s’agit d’évaluer aussi sérieusement que possible la part d’inconnu au sein des crops-circles : • Après enquête et réduction honnête du phénomène, par rattachement d’éléments de la phénoménologie à des faits reconnus, quelle part d’inconnu/d’ombre reste t-il ?

o Si nous dressons une liste des éléments scientifiques, en apparence irréductibles, (un simple tableau), peut-on évaluer dans quelle proportion de cas ces éléments s’appliquent, et dans quelle mesure ils sont « réductibles » ?

o peut-on considérer cette part comme négligeable et extrapoler que le phénomène n’est qu’un mythe ? (poussé à l’extrême, c’est la méthodologie appliquée par des debunkers).

 Un tel tableau devrait être prochainement proposé.