Difference between revisions of "Drônes de californie: essais d'analyse"

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(2. D'autre part, elle est constituée de répétitions de caractères ainsi que de suite de caractères ASCII (zone rouge))
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Il faut signaler au passage que ce sont ces mêmes données que vous allez retrouver "encapsulées" quelque part dans le "gros" fichier original de la photo.<br>
 
Il faut signaler au passage que ce sont ces mêmes données que vous allez retrouver "encapsulées" quelque part dans le "gros" fichier original de la photo.<br>
 
*Pourquoi alors cette perte d'espace ?
 
*Pourquoi alors cette perte d'espace ?
*Que nous dit le format [http://en.wikipedia.org/wiki/JFIF JPEG Interchange File Format (JFIF)] indiqué en tout début de fichier ? En version de "base", normalement nous devrions avoir seulement 21 octets d'entête suivi de la description du JPEG<br>
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*Que nous dit le format [http://en.wikipedia.org/wiki/JFIF JPEG Interchange File Format (JFIF)] indiqué en tout début de fichier ? En version de "base", normalement nous devrions avoir seulement 21 octets d'entête suivi de la description du JPEG. Nous aurions donc quelque chose entre les données JFIF et les données du JPEG,<br>
 
*Est-ce à dire qu'un outil serait passé par là et aurait ajouté des données d'entête ?  
 
*Est-ce à dire qu'un outil serait passé par là et aurait ajouté des données d'entête ?  
 
On peut légitimement se poser la question, en tout cas cela n'augure pas d'un traitement très conventionnel. En ce sens, je vous engage à jeter un oeil ne serait-ce que superficiel au document de spécifications du format EXIF, vous verrez combien il essaye lui-même d'être économe en octets, même au XXI° siècle.
 
On peut légitimement se poser la question, en tout cas cela n'augure pas d'un traitement très conventionnel. En ce sens, je vous engage à jeter un oeil ne serait-ce que superficiel au document de spécifications du format EXIF, vous verrez combien il essaye lui-même d'être économe en octets, même au XXI° siècle.

Version du 13:16, 18 avril 2008

Contexte

Au départ, je n'ai guère accroché à cette histoire de drones et ceci car l'inspiration et le design m'apparaissent d'inspiration très "terrestre":

  1. que penser du fait que la police de caractère utilisée pour les drones de Californie corresponde à des katakanas « épurés » ? (à la fois dans les formes et dans le nombre). Le « hasard » n'est-il pas un peu gros ? Ceci s'accorde bien avec l’idée d'une projection humaine sur base de caractères connus comme nous l'observons souvent dans la SF contemporaine.
    Ecriture Kligon utilisée dans Star Trek
  2. Les dessins avec des lignes courbes et des arabesques sont également très "tendance" sur le plan marketing et commercial, images
  3. les formes marquées (flèches observables) à l'envers de ce que je considère comme pouvant représenter les technologies du futures. Cela mériterait un article, mais à mon sens l'évolution technique devrait nous rendre capables, de plus en plus, de nous jouer de la matière et de la manipuler en faisant fi des conventions intuitives à échelle humaine observable. Si l'on veut sur ce sujet, il suffit de se référer à certaines observations d'ovni pour voir à quel point la matière et la "réalité" peuvent être manipulées. Or là, rien de tout cela. Nous avons des formes qui semblent effectivement évoquer une fonctionnalité et donc sont conçus dans la droite ligne anthropoidéologique. Un dessinateur de mangas japonais aurait fait quelque chose de tout à fait similaire.

Hyp: Donc, toutes choses très suspectes qui laissent penser à une manipulation humaine et dans la mesure où cela peut laisser l'impression que l'on s'attache à "vendre" un concept. Et c'est pourquoi je resterai très prudent.

Cependant...

... une proposition intéressante a émergée récemment. Qui rejoint la thématique d'U-Sphère et qui m'incite à accorder un regard (un peu) plus approfondi sur cette affaire: il existerait une corrélation entre l'observation des drônes et l'emplacement de la faille de San Andreas.

Hyp: l'option (?) possible serait alors de considérer les drônes commes des engins d'observation et qui utiliseraient "ordinairement" des techniques d'invisibilité optique. L'explication de l'aspect anthropomorphique tiendrait du fait que les engins seraient d'origine humaine, soit dans ce contexte hautement spéculatif, militaire.

Sans trop s'enfoncer en avant dans cette hypothèse, il m'est apparut intéressant de vérifier si un cas assez bien photographié résiste à l'analyse superficielle. Je n'ignore pas qu'un certain nombre de travaux ont déjà été réalisés sur le sujet, cependant je ne résiste pas à l'envie de vérifier moi-même certains détails.

Témoignage de Capitola

Allons-y ! Pour ceux qui auraient raté quelque chose, je rappelle l'histoire des prises de vue de Capitola qui constitue le 3ème témoignage de la série des drones du PACL. Je choisi ce témoignage car il est, en théorie, susceptible de nous conduire à des témoins directs, soit au contraire de démontrer qu'il y a une manipulation. Il s'agit du témoignage d'un dénomé "Rajman1977" auteur des photos:



[Sur Flickr, rajman1977, le 20 mai 2007]

Cette semaine je rendais visite aux parents de mon fiancé à Capitola (nous étions en fait là-bas pour leur signifier notre engagement). Nous étions en train de dîner sur le porche de derrière lorsque nous remarquâmes cet "objet" qui avait l'air de planer dans le ciel.

(1, 2) L'appareil photo était resté après avoir été utilisé plus tôt et je l'attrapais et essayait d'en avoir des clichés nets. Il passa au-dessus du toit peu après, et

(3) je courus donc dans la rue devant la maison pour le suivre, en essayant d'en avoir d'autres clichés sans trop bouger (ce qui était plus face à dire qu'à faire).

(4,5) Il arriva alors plus bas au-dessus d'un poteau téléphonique, où je parvins à obtenir quelques autres clichés, avant qu'il ne finisse pas s'élever au loin assez rapidement.

(6) Je pensais qu'il était parti mais remarquais qu'il était toujours visible, et pris donc quelques autres photos.

A un moment une voiture s'arrêta pour regarder aussi. Personne n'avait une quelconque idée de ce que pouvait être cette chose mais cela effrayait visiblement tout le monde dans la voiture. Une fois qu'il fut parti ils me dirent d'appeler les journaux et s'en allèrent. Je suis pas sûr de qui d'autre pourrait l'avoir vu dans les environs dans là mesure où je ne vis pas ici, mais je suis certain qu'au moins quelques autres l'ont remarqué. C'était trop étrange et trop proche pour ne pas être remarqué. Une fois qu'il fut parti je retenais ma respiration et je pus difficilement empêcher mes mains de trembler durant à peu près l'heure qui suivit. Inutile de dire que nous n'avons parlé que de çà le restant de la nuit. Aucun d'entre nous n'arrive à imaginer ce que c'était (et cela a tout son sens, car le père de ma fiancée est ingénieur en mécanique).

Nous avons envoyé une copie des photos aux journaux mais n'en avons pas entendu reparler à ce jour. Je ne sais pas combien de temps prend ce genre de choses.

Il y a aussi des inscriptions sur cette chose, que je n'ai pas reconnues (et je lis l'anglais et l'hindi). Vous pouvez les voir sur quelques-unes des images.

Quoi qu'il en soit, j'ai créé ce compte Flickr pour les meilleures de ces images. Je n'ai aucune idée de ce qu'est cette chose et je les mets donc ici pour voir si jamais quelqu'un d'autre le voit.

Capitola: voir les différents témoignages originaux de Rajman ici (en anglais)

Présentation des images

Voici les 6 images prises à Capitola, dont les données EXIF sont curieusement bridées, (pour ne pas dire manipulées, voir ci-dessous):

(1) 17:41:11 - Curieusement la photo n'est pas centrée sur l'objet, mais celui ci cadré à droite. Drôle de façon de prendre une photo pour un phénomène qui devrait obnubiler le photographe. Ou sinon une précaution volontaire du photographe ? Intéressante, mais dans le viseur optique il ne devrait pas voir le mur (cf. ci-dessous).
(2) 17:41:34 (1)+23s - même remarque que précédemment, cadré de telle façon à laisser apparaître un morceau de la maison
(3) 17:42:17 (2)+43s
(4) 17:42:58 (3)+41s
(5) 17:43:02 (4)+04s
(6) 17:44:37 (5)+95s

Origine des photos téléchargées: comme aujourd'hui elles ne sont plus disponibles sur Flickr, je les ai copiées du site de Didier de Plaige (OVNI USA).

Hyp: cela pourrait ressembler à un jeu de piste organisé, chaque photo laissant juste assez d'indices. Les photos juste sous les poteaux sont caractéristiques: pourquoi prendre les photos à cet endroit là précisément ? Est-ce quelque chose qui viendrait à l'esprit de quelqu'un observant le ciel que de placer un obstacle dans sa vue?

Informations sur le matériel utilisé

Sous réserve de validité des données il s'agit d'un Minolta DiMAGE X, (informations détaillées ici), dont voici les principales caractéristiques:

  • Appareil datant de juin 2002
  • 1 960 000 pixels (2MPixels)
  • Viseur optique avec une couverture du champ: 75% (!)
  • Distance focale: 5.7 mm - 17.1 mm
  • Distance focale équivalente à celle d'un appareil 35 mm: 37 - 111mm
Capteur CCD et résolution angulaire
  • Taille du capteur optique: 1/2.7"

Informations sur les photos (données EXIF)

Les données EXIF attachées à ces photos, (ici en version 2.2 dont vous pouvez lire spécifications), comme nous le signalions plus haut sont pauvres en données. Est-ce du à la version du firmware (ce type d'appareil datant de 2002) ou bien les données ont-elles été sciemment effacées? Ce point serait à vérifier par quelqu'un ayant ce même type d'appareil et prenant une photo.
Quoiqu'il en soit, la seule variation entre les différentes photos prises tient à l'heure de prise de vue et à la taille de la miniature générée.

Ci-dessus, entourées de rouge, les seules variations entre les photos.
Dans la partie thumbmail, "compression 6" signifie que les thumbnails sont compressés au format JPEG tout simplement. Cela n'indique malheureusement pas le taux de compression utilisé.

Si l'on essaye de s'éloigner du terrain favori de ceux qui ont étudié le cas, à savoir l'analyse et le traitement de l'image par des outils de composition graphique 2D/3D, pour se rapprocher un peu de celui (plus austère, j'en conviens) du manipulateur d'octets, l'informaticien. Il y a des choses à vérifier. C'est d'autant plus intéressant que si l'on suppose que c'est un hoax, alors les compétences de l'auteur seront certainement plus spécialisées sur l'art graphique, que celles de l'informatique pure: autant essayer de varier les terrains d'analyse !

La taille des miniatures (données EXIF) est-elle conforme à la taille des photos ?

C'est la première question qui me vient à l'esprit. En d'autres termes, si nous recomposons des miniatures à partir des photos aujourd'hui -et dont nous disposons- nous obtenons un résultat en octets correspondant à un "poids" d'image. Celui-ci est-il conforme, au moins en proportion, à celui indiqué dans les données EXIF ?
A voir... Car, comme nous le savons, le format JPEG est d'autant plus lourd que de l'information est présente dans la photo, donc la présence de ce drone devrait augmenter le poids des vignettes (thumbnails).

Dans l'hypothèse ou des photos de ciel bleu ont été prises et le drone aurait été rajouté après, il pourrait en effet s'observer une différence.

La réponse

Malheureusement, cela ne peut servir de moyen de vérification: un outil comme "Exifer" utilisé plus haut permet de visualiser également la vignette enregistrée avec la photo mais aussi de l'exporter.

Avec de tels outils, il est donc tout à fait possible pour un faussaire de modifier les données EXIF et d'aller jusqu'à changer la vignette associée à la photo pour la rendre compatible.

Ainsi, ci-dessous, j'ai extrait les vignettes des 6 photos dont nous pouvons constater au passage qu'elles sont plus fortement dégradées. Le format est bien entendu, toujours du JPEG. La taille des vignettes (en pixels) est de 160x120 -ce qui ne correspond en rien à la taille de l'écran LCD de 110 000 pixels utilisé sur cet appareil, si l'on cherchait une corrélation quelconque par ce biais-

(1) thumb: 3 473 octets
originale: 548 064 octets
Ratio: 157
(2) thumb: 2 002 octets
originale: 462 564 octets
Ratio: 231
(3) thumb: 1 389 octets
originale: 277 177 octets
Ratio: 199
(4) thumb: 2 868 octets
originale: 466 017 octets
Ratio: 162
(5) thumb: 2 409 octets
originale: 388 766 octets
Ratio: 161
(6) thumb: 3 233 octets
originale: 451 241 octets
Ratio: 139

Autres questions

Les différences de ratio (poids de l'image "originale" divisé par le poids du thumbnail) entre les photos sont surprenantes (de 140 à 230). Pourquoi de tels écarts ?

Certains seuils au niveau des échelles de granularité composant les motifs des images sont peut-être franchis, ce qui provoque des écarts. Pour en avoir le coeur net, il faudrait partir des images originales sous photoshop et les réduire de la même façon [=>]

Informations sur les données des miniatures (au-delà de l'EXIF)

Compte tenu de la taille des vignettes (quelques poignées d'octets), cela valait le coup de jeter un oeil aux données brutes extraites. Par exemple pour "Capitola 13" voici les premières lignes simplement affichées avec notepad :

Capitola13 large thmb header.gif

L'entête (première zone jaune pâle et zone rouge) constitue une double surprise !

1. D'une part elle est strictement similaire dans toutes les vignettes

S'il fallait s'en convaincre, ci-après les 6 entêtes superposés. Les variations s'expliquent par le fait que les données utiles au format JPEG commencent à la zone noircie, CapitolaXX large thmb header.gif

2. D'autre part, elle est constituée de répétitions de caractères ainsi que de suite de caractères ASCII (zone rouge)

C'est une curiosité bien singulière lorsque l'on connaît l'avarice des concepteurs du format JPEG (ici encapsulé dans du JFIF) qui ont cherché **à tout prix** à minimiser les nombres d'octets nécessaire pour stocker des données dont l'objet est d'être compressées, soit gagner de la place. Il apparait là une perte d'espace peu compatible avec la philosophie qui a ordinairement cours.

Il faut signaler au passage que ce sont ces mêmes données que vous allez retrouver "encapsulées" quelque part dans le "gros" fichier original de la photo.

  • Pourquoi alors cette perte d'espace ?
  • Que nous dit le format JPEG Interchange File Format (JFIF) indiqué en tout début de fichier ? En version de "base", normalement nous devrions avoir seulement 21 octets d'entête suivi de la description du JPEG. Nous aurions donc quelque chose entre les données JFIF et les données du JPEG,
  • Est-ce à dire qu'un outil serait passé par là et aurait ajouté des données d'entête ?

On peut légitimement se poser la question, en tout cas cela n'augure pas d'un traitement très conventionnel. En ce sens, je vous engage à jeter un oeil ne serait-ce que superficiel au document de spécifications du format EXIF, vous verrez combien il essaye lui-même d'être économe en octets, même au XXI° siècle.

Avant de répondre à ces questions, je me suis dit que le plus intéressant était certainement, déjà compte tenu de ce petit accroc "déontologique", d'aller jeter un oeil aux données brutes des fichiers de l'image originale: on en apprend parfois beaucoup plus comme cela!

Informations sur les données des images (au-delà de l'EXIF et du réel)

Même traitement de choc donc, dégainer "notepad" (ou mieux un outil hexa, mais pour l'instant restons sobres):

Capitola13 large part 1.gif

Décryptage simple:

  • le fichier commence par la description du format, (JFIF - JPEG File Interchange Format),
  • immédiatement suivi, (surligné en magenta) des données EXIF,
    • ... à l'intérieur desquelles, (en jaune), nous retrouvons l'inclusion des données de la vignette. Ce qui constitue une copie stricte des 3473 octets de la miniature "Capitola13_large_thmb" telle que montrée ci-dessus.

Mais je vous propose d'explorer la suite:

Questions posées

  • ouverture angulaire de l'appareil photo ?
  • A quel type d'arbre avons nous affaire sur la photo ?
    • (1) (2) :
    • (1)