Difference between revisions of "Intégration des réalités et contact exogène"

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Version du 18:09, 4 janvier 2009

Article du 9/01/2005

Le monde émotionnel me fait « peur », je ne suis pas prêt à accepter les symptômes d’une transe. Dès lorsqu'il s’agit de perdre ma conscience humaine telle que je la réalise, il se produit, j'ai l'impression, un blocage psychologique profond là derrière.

Je m’intéresse à ce qui touche l’esprit, aux états modifiés de conscience (EMC), et en même temps je souhaite réaliser cela dans une approche pragmatique, « utilitariste » : je ne peux pas accepter que l’on ne doive utiliser que l’émotionnel et des référentiels locaux pour les décrire. Je cherche des ponts rationnels pour décrire (ou transcrire) l’information exotique : la rassurante voie de l’expérience partageable/répétable/pragmatique…

Malheureusement, aujourd’hui (avec nos connaissances) pour aborder ces phénomènes d’états modifiés de conscience (EMC), il semble qu’il convienne de devenir « membre » et de pousser la porte soi-même au moins une fois. Il y a des émotions difficilement partageables. Et encore tout cela peut-il être transposé, verbalisé ? J’ai la faiblesse de penser que oui, de trouver une ETM de la métaphysique qui permette de trouver des invariants pragmatiques ou théoriques afin de traduire des émotions. C’est le travail amont.

Ce qui m’intéresse c’est l’intégration des connaissances au travers de meta-théories de phénoménologies variées. Typiquement, ce qui peut émerger des postures face au savoir:

* La résistance au changement, la conduite du changement 
* Qu'est-ce que l'éthique ?
* Comment réaliser l'émergence d'une synergie constructive et régulatrice au sein d'un groupe de réflexion afin de limiter les ethnocentrismes, ou les prises de positions ?
* Comment fonctionne un réseau social humain ?
* Comment émerge la connaissance ?
* Comment agir de manière fonctionnelle dans un réseau humain pour améliorer ?
* Comment prendre en compte ses propres limites cognitives (peurs, préjugés et irrationalités) dans cette démarche ?
* Approche méthodologique et cognitive de l'inconnu : comment la science gère t-elle làinconnu, làirrationnel, peurs et extrémismes ?
* Comment améliorer la communication et se sortir de ses illusions ?

Tous les univers individuels, personnels, représentations mentales se valent. J’estime qu’à ce titre qu’il n’existe pas de « faux » points de vue : il n’y a que des hommes avec leurs réalités personnelles ; et des modes de compréhension de la Réalité. Ils génèrent autant de réalités collectives : groupes, mondes, voire univers … (voir La construction de la réalité).

Pour autant, je refuse de penser que l’objet « réel » décrit par nos cerveaux, n’existe que parce qu’il est pensé, « réalisé », par notre système individuel de valeurs et de traitement de l’information. Et je réfute tout dogmatisme, ou tentative, qui consisterai à vouloir établir que notre réalité, notre conception de la réalité, doit préempter sur celle des autres. Cela n’est pas possible, et c’est bien pour cela que notre réalité reste ce qu’elle est avant tout : « personnelle ». Ce qui signifie que le monde réel, pour moi, existe bien indépendamment de nous, au sens où il n’a pas besoin d’être décrit par nous pour disposer d’une « réalité ». Le monde ne commence pas à exister à partir du moment où nous ouvrons les yeux sur celui-ci. « Notre » monde intérieur oui, mais pas celui qui renvoie à nous tous des informations que nous interprétons. La réalité « universelle », le « sens commun », restent indistincts, nous échappent:

Nous en sommes que des acteurs, car nous sommes relatifs et nous leur appartenons.

"Le livre de Seth" (de Jane Roberts), les "ummites", ou l’affaire SBF, c’est la même chose sous différentes formes : une incitation à découvrir de nouvelles approches pour se relier à des sources qui ne sont pas notre « réalité personnelle ». Pour que les contacts progressent, je pense que nous devons : 1/ apprendre, 2/ mettre en pratique et 3/ transmettre ces informations. Et sortir du piège anthropomorphique de la description. Etre prêts à détruire nos croyances individuelles ayant cours à propos de la validité de tel ou tel cadre conceptuel.

Par exemple, sur les textes "ummites", ce qui pourrait nous aider, ce n’est pas tant de démontrer la valeur scientifique intrinsèque des textes (qui de toute façon, possèdent une réalité, une structure interne qu’il sera difficile de démonter si l’on se situe dans leur référentiel), mais bien plutôt de replacer les informations dans un cadre phénoménologique d’échanges. D’abord analyser la structure des relations: il s’agit de modéliser les acteurs, et les méthodes, les moyens qu’ils pourraient employer dans l’hypothèse d’un rapprochement. Des ethnométhodes possiblement employées. Cela nécessite de se placer dans un cadre plus global d’étude, où l’on essaye de modéliser les lettres "ummites", dans un contexte historique terrestre, mais aussi de poser des hypothèses sur le plan extra-terrestre également. Enfin, il y a des outils de traitement de l’information à trouver ou à reconstruire qui devraient permettre de retrouver les logiques génératrices.

Ainsi, une hypothèse compatible avec le scénario des "ummites", serait qu'"ils" ne décident pas « seuls » de modalités de contacts. Il serait plus raisonnable déjà de modéliser des interactions dans le cadre d’un organisme qui gère les modalités éthiques de rencontre entre des ethnies d’origines diverses.

En d’autres termes, il ne faut pas focaliser seulement sur le contenu, (qui ne représentera jamais que celui que certains auront bien voulut céder), mais aussi prendre le temps d'observer la « philosophie générale » qui émerge et réussir à retrouver ce fameux « sens commun ». Eviter les idéologies qui s’inscrivent trop durablement dans les esprits et qui nuisent aux débats.

Ce qui peut bien sûr s’adresser aux non-mathématiciens, ceci dans une approche plus spirituelle, telle que décrite dans les livres de Jane Roberts : encore une fois, il faut apprendre à déconstruire ses croyances.

Finalement, cela peut aussi s’interpréter comme un test ; voire si nous sommes capables de sortir de l’ornière et si nous sommes capables de poser les yeux là ou il le faut réellement ? Il s’agit aussi d’une main tendue pour que ce ne soit pas simplement la connaissance qui progresse mais aussi la spiritualité. Et montrer que les deux sont de toutes façon inter-reliées, l’éthique, la morale sont sous-tendues par des notions d’ethnomethodologie, et des approches logiques d’un nouvel ordre.

Il reste qu’il faut que l’on montre que l’on a compris cela. Ce n’est pas pour tout de suite j’ai l’impression.