L'histoire qui suit mérite peut-être d'être racontée. Je rechigne généralement à raconter des anecdotes personnelles, par pudeur, je crains toujours que ce soit une histoire d'ego mal placé (!)... Mais... parfois, l'expérience est si marquante qu'il serait dommage de ne pas la partager.
Cela commence, comme assez souvent finalement, au cours d'une nuit paisible pendant laquelle je fais un rêve improbable, l'espace est vibrant d'énergie, lumineux et coloré:
Je n’ai pas de corps physique. Je suis en train de flotter dans l’air et d’observer, à environ 3 kilomètres d’altitude, une vallée verdoyante au fond de laquelle un cours d’eau déplie ses bras. La vallée est entourée de hautes montagnes. Elle est très sauvage. Je ne me souviens pas avoir vu d'habitations, cet endroit pourrait ressemblait à la Suisse.
J’observe de loin les évolutions d’un disque métallique, en forme de freesbee. Ce qu’il y a d’étrange, c’est qu’il se déforme en bougeant, selon son sens de déplacement, il devient concave ou convexe. Il semble flotter dans l'air, se balançant de droite à gauche dans de lents et larges mouvements.
Il a comme des écailles à sa surface, comme si de grandes plaques de métal se chevauchaient et sous l’effort provoqué par les torsions de la surface. Bien que l’image suivante soit une vue de coupe, ses écailles ressemblaient un peu à cela:
De couleur gris sombre, anthracite. Puis, « je comprends » que je suis en train d’observer un film. Je « pense » donc que je dois pouvoir stabiliser l’image et me rapprocher du phénomène en modifiant les paramètres d'image. Et effectivement, je peux alors me rapprocher « virtuellement » et, j’observe des choses étranges :
Il y a des croix sur les côtés de l’appareil. Ce sont clairement des croix nazies. Mais pas « gammées », elles sont droites, exactement comme cela:
A ce moment l'engin a perdu sa forme initiale, il a maintenant vraiment une forme de soucoupe volante "classique". Sa surface est lisse. Et surtout j'observe à ce stade un "baraquement" (maisonnette en planches) posée sur le sommet de l'appareil en lieu et place d'habitacle (!).
N'ayons peur de rien, je « zoom » sur la cabane jusqu’à la porte d’entrée. Et là ce que je vois m’intrigue : il n’y a personne, mais une grande table sur laquelle sont posés 5 ou 6 bérets. Ils ont une forme allongée, qui pourrait coincider avec les bérêts d'officiers de la Lutwaffe:
Mais, ce qui m’a encore étonné, c’est qu’il y avait des verres et une carafe d’eau, et tout cela était parfaitement immobile et stable sur la table. Alors même que le phénomène tanguait de façon importante, rien ne bougeait à l’intérieur. J’ai alors pensé dans le rêve qu’il devait y avoir quelque chose qui annule la gravité.
Et... juste après cela, je me suis réveillé.
J'avais entendu parlé du mythe des Haunebu, ces fameuses soucoupes qui auraient été fabriquées par les Nazi. Je pense que tous ceux qui s'intéressent au sujet finissent, un jour ou l'autre par voir ces dessins sur Internet. Cependant je n'y avait jamais porté intérêt: il s'agit d'un sujet que j'ai toujours trouvé "trop décalé" pour coincider avec la moindre réalité, aujourd'hui encore, alors pendant la seconde guerre mondiale !
Malgré cela, interpellé par les idées, et parce que le sujet du rêve semblait plutôt traiter de l'anti-gravité, je me suis mis à chercher des informations sur l’anti-gravité et les nazis:
Google : « antigravité seconde guerre mondiale » Google : « antigravité allemagne ».
Sur les deux premiers résultats, des choses intéressantes, notamment un livre intitulé « Le secret de l’anti-gravité » à l’ombre du IIIème reich et de la NASA. Présenté comme une enquête « réaliste » :
« La gravité constitue la plus importante source d'énergie potentielle. Un engin qui l'utiliserait pourrait atteindre la vitesse de la lumière. » À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Américains et Soviétiques s'emparèrent des savants du IIIe Reich et s'approprièrent ainsi tous leurs travaux, recherches... et découvertes ! Parmi ces prises de guerre figurent les recherches sur la gravité, effectuées par le colonel SS Hans Kammler qui rendait compte directement et uniquement au Reichführer de l'Ordre noir Heinrich Himmler. Les Américains constatèrent vite que leurs propres chercheurs refuseraient de reconnaître cette science révolutionnaire. En effet, les Nationaux-socialistes eurent une approche de la science et de l'ingénierie totalement différente de celle des autres, car leur idéologie était également basée sur une vision du monde différente. Les Américains ont-ils maîtrisé toutes les technologies tombés entre leurs mains ? C'est ce que chercha à savoir le Britannique Nick Cook, journaliste aéronautique réputé. Son enquête devint rapidement une quête fantastique dans l'espace et le temps… »
J’ai acheté ce livre et l'ai lu en diagonale: s’il est très intéressant et sourcé (les éléments indiqués se retrouvent généralement dans wikipedia ou sur le net), il s’intéresse surtout à « l’après guerre », c’est-à-dire ce que ce sont devenues les recherches sur l’antigravité côté anglais et américain et sur la base des éléments développés par les allemands. Or, je cherchais plus spécifiquement des informations sur la source.
Sur un forum aujourd'hui disparu j'ai trouvé une vidéo très étonnante, en russe, intitulée « 3ème Reich: Opération OVNI, antigravité et portails galactiques ». La première diffusion aurait eu lieu en 2006 sur TV Channel Russia.
Elle est ponctuée d’images d’archive dont j'ignore la source : en synthèse, les allemands auraient mis au point des prototypes, (soucoupes Haunebu) sans avoir le temps de les industrialiser et de les rendre opérationnelles pour la guerre. En connexion avec ce sujet, la société « VRIL » (société mystico-esothérique) aurait été la commanditaire de ces appareils. Voici, je pense, une autre bonne page sur le sujet : http://soldatsminiaturesdusergentgarcia.over-blog.com/pages/ovnis-et-armes-secretes-nazies-6299827.html
Quoiqu’il en soit, l'affaire tourne au romanesque, lorsque, dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de criminels nazis sentent qu’il est temps de fuir pour échapper aux poursuites de la justice.
Si certains tentent seuls d’organiser leur évasion, bon nombre d’entre eux vont bénéficier de véritables filières qui leur permettront de se cacher pendant des décennies à l’ombre des dictatures sud-américaines: Brésil, Argentine, Chili et certains prétendent aussi vers Antarctique !
En particulier, ils auraient mis à profit une campagne d’exploration préalablement menée en Antarctique entre 1938 et 1939, dans une région qu’ils ont appelé « Neu-Schwabenland » (Nouvelle-Souabe):
Et le mythe prend corps ici : pendant cette campagne, grâce à des sous-marins, les allemands auraient pu trouver un passage sous les glaces menant à de vastes zones cachées qu'ils appellent l'"Agartha" : le mythe de la terre creuse... Un endroit décrit selon certaines sources comme un petit paradis sous Terre… Dans ce lieu, ils y auraient implanté des bases.
Ce sont ces mêmes bases qui auraient, au sortir de la guerre, servi de refuge à de nombreux scientifiques allemands, dont ceux qui auraient travaillé sur les prototypes « d’OVNI », mais aussi de nombreux sous-marins allemands jamais retrouvés ! A ce sujet, les sous-mariniers, n'hésitaient pas à se rendre dans des endroits incongrus : en 2012 U-boat a été retrouvé à 100 km des côtes, au fond d'une rivière, en plein Canada !
Bien sur, pour les OVNI et l'antarctique, tout cela tient très certainement plus du mythe que de la réalité. Mais souvent le mythe se construit sur une part de vérité et c'est là que c'est intéressant :-)
Et, il est vrai qu’au cours de mes lectures sur le sujet il y a au moins deux choses qui m’ont étonnées.
Poursuivant quelques recherches sur l’expédition en antarctique, j’ai visionné ce reportage assez surprenant, car truffé de cartes : http://www.youtube.com/watch?v=DB9f30cNYDA#t=218
En particulier, il est possible d'y apercevoir un dépliant qui contient des instructions pour un sous-marin permettant d’atteindre les caches sous l’antarctique. Intitulé « Carte pour le passage des profondeurs de l'océan ». Intriguant, car il s’agit d’une photo du dépliant tenu à bout de bras. Si quelqu’un s’est amusé à faire un faux, il s’est donné beaucoup de mal : en général, autant scanner un document à plat et présenter un A4, c’est plus simple.
Cela m’intriguait. Dans un premier temps, partant du reportage vidéo j’ai essayé de zoomer sur les images et de reconstituer, partie par partie la carte. En particulier les détails situés en bas, fournissant des indications de direction et de distance.
Vous trouverez cette carte reconstituée en haute résolution en PJ (Neu Schwabenland _ instructions.jpg). Puis finalement, à l’aide de Google Image, j’ai trouvé des sources plus proches de l’origine. Dans un premier temps, elles m'ont fait douté: en effet, je me suis rendu compte que les éléments d’image trouvés, bien que représentants la même partie du dépliant, n’étaient pas tout à fait identiques. Comment cela pouvait-il être possible ?
Bien sur ce n'est pas flagrant et il faut être assez attentif, mais comme j’avais "le nez sur les calques photoshop", au pixel près, je m’en suis rapidement rendu compte : ci-dessus, vous avez deux sources différentes : les traits de crayons ne sont pas les mêmes, ainsi que la taille de la police de caractère choisie pour les caractères imprimés en bas.
Ci-dessous, un autre exemple: deux photos d’une autre partie du dépliant, mais avec des pliures différentes et des indications supplémentaires en rouge sur l'une et pas sur l'autre (si vous devinez ce que c'est indications disent, je suis preneur. Il s'agit de signes astrologiques avec certainement des positions horaires, mais pourquoi ?) :
Donc je me suis demandé s'il y avait plusieurs cartes et pourquoi un faussaire se serait "amusé" à réaliser plusieurs exemplaires pour faire un "hoax". Cela m'intriguait de plus en plus.
Finalement, j’ai fini par trouver un site en russe, assez bien documenté et grâce auquel j'ai pu trouver une explication: http://tayni.info/44161/
Voici le lien avec la traduction :
Sur cette page web, vous retrouverez des éléments extraits d’un rapport qui évoque les saisies de documents réalisées par l’armée rouge, au sortir de la seconde guerre mondiale.
Ce rapport consiste en une enquête menée par les russes sur l’Ahnenerbe. L'Ahnenerbe était un institut de recherche archéologique, cherchant à prouver les thèses nazies sur la race Arienne, serait connecté à la société secrète Vril et aux soucoupes.
Mais là aussi, attention ! Autant l’existence de l’Ahenenerbe est reconnue et a un caractère historique, autant l’existence de la société Vril (et son lien supposé avec l’Ahenerbe), rentre de le domaine des hypothèses sulfureuses, construite à partir d’éléments de pure fiction.
Les livres ci-dessous, datés de mai 1983, présentent des résultats de cette enquête en particulier le volet concernant le projet "Orion" (c’est leur titre):
Je ne sais pas exactement ce que recouvre le projet Orion, mais à l'intérieur de celui ci, le projet d'identification et de localisation d'anciens savoirs oubliés.
Sur ce site toujours, sont montrés certains des documents qui auraient saisis par les russes, notamment ces dépliants/cartes, présentées ici sous forme de « liasses » : en voyant cette photo, j’ai alors compris pourquoi j’avais plusieurs images :
Et voici l’explication : pendant la seconde guerre mondiale, la meilleure façon de garder un secret c’était de faire travailler les prisonniers des camps, qui allaient être… exterminés. En particulier, les juifs prisonniers des camps, travaillaient sur la retranscription de documents et projets ultra-secrets. Ces cartes, auraient été reproduites (à la main) à un peu moins de deux mille exemplaires.
La traduction du site faite par google renvoie sur l’idée d’une très ancienne civilisation (extra-terrestre) qui serait à l’origine des grandes constructions sur terre et en particulier des pyramides. Et, j’ai été vraiment été sidéré par cette carte, censément issue d'un des livres du rapport :
Re-voilà, les pyramides, mais pas seulement !
Cela ne vous frappera peut-être pas, mais superposé à la pyramide Képhren, sur la page ici présentée, il y a un symbole étrange - rare - et correctement représenté: il s’agit d’un géoglyphe de Nazca, peu connu du public. Personellement, je l'avais remarqué en 2005, lorsque je m'étais intéressé aux géoglyphes de Nazca : à l'époque j'écrivais un article intitulé « Nazca : un réseau à l'écoute des colères de la montagne ? ».
En 2007, lorsque j'ai découvert que les crop-circle makers l'avaient représenté dans les champs en 2000 j'en suis tombé à la renverse ! Le 30 juillet 2000, à Morgan's Hill Wiltshire, un crop-circle en avait repris la symbolique, de manière très explicite:
Pourquoi autant d'intérêt pour un "obscur" petroglyphe ? Cela démontrait une bonne culture de la part des crop-circle makers. J'ai alors réalisé des recherches supplémentaires : il ne devait y avoir pas plus de 4 ou 5 sites internet qui y faisaient référence et encore sous des noms assez différents. Depuis nous trouvons en vrac ce symbole sous différentes appellations : « Nazca star », « Gigantic Geometrical Formation - GGF » (Erich von Daniken), « Zodiac », « Geometry Glyph », « Nazca Mandala », « Sun and Star », « Palpa Estrella », « Nazca Matrix », etc. http://wikimapia.org/#lang=en&lat=-14.644208&lon=-75.171297&z=19&m=b&v=8&tag=46520&show=/19628431/Palpa-Estrella-Sun-Star
Sur un site, la découverte est attribuée à June Choate qui aurait remarqué cette formation géométrique particulière en 1983 à Pampa. Une référence serait donnée dans "Ancient Skies Volume 15, Number 1, March–April 1988, p4".
Cette formation semble antérieure à la culture Nazca, elle serait Paracas. Du sol, on n'observe pas grand-chose (sur cette vidéo présentée « comme unique au monde avec 734 visites (!) http://www.youtube.com/watch?v=PoD9BrY6_64) : It is made from or before the Paracas culture ( laying stones for drawing ; against the Nazca culture cleaning the floor and watch it blank)”. Elle est assez différente des autres glyphes de Nazca et elle n’est pas située à côté des autres tracés, mais plus en altitude. Elle est plus effacée, et son symbolisme nettement géométrique.
Or, si les crop-circles makers « arrangent » la réalité en la caricaturant (souvent elle est rendue plus « géométrique et lisse »), le symbole reste bien reconnaissable. Voici son tracé original:
Toutefois, lorsque le crop circle est apparu, je pense que personne n’avait fait le rapprochement . (voir http://www.crop-circles.info/index.php?v=s&y=2000). Cette formation était très peu connue. Idem, le 3 juillet 2005 un deuxième crop-circle représente sa partie centrale, et là aussi je pense que personne n'a fait le rapprochement:
De mon côté, j'ai été très surpris que les crop-circle makers (il est vrai pointus en symbolisme) connaissent cette formation.
Mais pourquoi, et que représente ce symbole ? Il y a diverses hypothèses.
Gilbert de Jong, un Allemand en a fait un relevé précis, il l'a rapproché d'un zodiac, avec des directions cardinales :
Hermann Bossi évoque de l’information codé à propos de l’étoile HD 42807 et son système planétaire.
Dans un autre livre en russe sur Google, une hypothèse est que : « А Дмитрий Нечай увидел в ней связь непосредственно с Великой пирамидой в комплексе Гизы. » Traduction-Google : “Flashed (?) a version that " Estrella " is a diagram of the Giza plateau , located in distant Egypt. And Dmitry Nechay saw it communicates directly with Great Pyramid of Giza in the complex .” Nous y voilà à nouveau. En tout état de cause, j'ai été très surpris de retrouver ce géoglyphe, entièrement et correctement représenté, dans un livre en russe censément édité en 1983. Ce qui signifie que si ce livre est exact, les allemands avaient déjà repéré ce géoglyphe dans les années 1940/1945...
Le rapport nous explique que les allemands auraient réussi à croiser les propriétés géométriques de sites anciens (les pyramides et le site de Nazca) et que cela leur aurait permis de retrouver les vestige d'une ancienne civilisation disparue .
Alors, bien sûr, c’est plus spéculatif, mais cela engage pas mal de chercheurs de « coincidences » sur la piste. Vous vous rappellez que dans un autre reportage sur les pyramides, un certain nombre d’anciens sites sur Terre sont alignés qui avait fait grand bruit il y a un an : « La révélation des Pyramides ». Cela peut expliquer pourquoi certains cherchent des relations entre ces sites :
Sans aller chercher trop loin non plus, un certains nombre de « chercheurs » ont présenté le site des pyramides superposé à un système de grille dont le « pas » est celui de la grande pyramide.
Système sur lequel il est possible de s’amuser à superposer le géoglyphe de Nazca et chercher des corrélations, en particulier avec les directions des étoiles…
Quoiqu’il en soit, n'ayant pas accès aux autres pages du livre, contenant peut-être des explications, il y a matière à se poser des questions et passer pas mal de temps... A étudier, avec d'autres sources en main, le cas échéant.
Pour revenir aux cartes vues plus haut, je me suis demandé : s’il y avait un passage sous la glace, en Antarctique, grâce aux cartes très récemment publiées, ne serait-il pas possible de le vérifier ? Or, depuis quelques années à peine, des cartes de la topologie sous-glaciaire existent. Les anciennes cartes sont elles cohérentes avec la réalité aujourd'hui dévoilée ?
Voici les deux tracés, censément à destination des sous-mariniers:
Le premier, celui du haut, présente un profil avec les instructions de progression en termes de profondeur/altitude. La ligne pointillée représentant le niveau 0 de la mer, il faut plonger jusqu’à -500m au point le plus bas. En partant de l’océan, l’on observe que la banquise s’enfonce et progresse sous le niveau de la mer.
Le deuxième profil, celui du bas, correspond aux directions azimutales à considérer, en vue du dessus.
Alors avec ça peut-on reconstituer le trajet sur un globe ? La question subsidiaire est : si entrée il y a, où serait-elle ? Nous pouvons supposer que cela correspondrait à la zone explorée en 1938-1939, quelque part, dans le « Neu Schwabenland ».
Précisément, sur la carte en haut à droite du dépliant, nous pouvons lire « Einfahrt nach Agartha » : Entrée vers l’Agartha. Inscrit à côté de la longitude 0:
J’ai donc téléchargé et recherché des cartes détaillées sous-glaciaires en Antarctique. C’est assez particulier, il y a des endroits qui descendent profondément en dessous du niveau de la mer. Voici une vue générale :
La mer sous le continent antarctique peut atteindre une profondeur de 2500m: il y a de quoi faire pour un sous-marin !
Là où cela devient intéressant c’est qu'au niveau de la région explorée par les allemands, il n’y aurait véritablement qu’un seul passage possible: la région du Neu Schwabenland étant constituée de massifs montagneux.
J'ai pris le parti de considérer que s'il y avait qu'un seul passage "acceptable" cela devait être celui-ci. Il démarre précisément au niveau de la longitude 0°.
J’ai fait la supposition que ce serait le point d’injection (la moraine du glacier Jutulstraumen) et j’ai superposé le trajet présenté sur la carte, en vue de dessus, et en respectant approximativement les distances :
Ce qu’il y a d’intéressant, c’est que ce trajet suit précisément le tracé de la gorge sous-marine, elle réalise bien un coude à son début. Sur Google Earth, voici les 500 premiers kilomètres tracés :
Il ne faut pas s’y tromper, les distances sont importantes ! La largeur du canal qui s’enfonce dans le massif montagneux (là où j’ai arrêté le trait blanc) est d’environ 15 kilomètres. Un sous-marin aurait largement de quoi passer ! Si l’on zoom sur la zone, l’on se rend compte que cela correspond à un « lit » de rivière gelé: un glacier qui se déverse dans l’océan antarctique et crée une langue de banquise qui forme une pointe sur la mer.
Les indications d’angles données sur la carte sont correctes par rapport aux méridiens. 10° est bien l’angle d’entrée, du premier tronçon, puis 22° la correction à apporter. Plus loin, le trajet rejoint une zone où la profondeur est d’au moins 1000 mètres sous le niveau de la mer, ce qui peut expliquer le « trou » présenté par le profil. L’entrée vers « l’Agartha » ne se faisant qu'au bout de 1650 km de trajet, dans une zone située approximativement au niveau de la mer, là également compatible avec la carte fournie.
Il reste quelques anomalies à traiter, ainsi je pense que mon trajet est trop court (cela mériterait de repasser un peu de temps sur les superpositions).
Quoiqu’il en soit jusque-là l’histoire est assez intéressante. Les cartes sous-glaciaires sont très récentes. Alors était-ce juste le hasard ? A noter qu’il existe aussi des cartes de l’antarctique qui indiquent les niveaux de banquise/calotte glaciaire et les niveaux de mer libres sous la glace.
Depuis l'écriture de cet article, le projet scientifique "BedMachine" a publié des cartes sous-glacières améliorées : Bedrock elevation from BedMachine Antarctica (Morlighem et al. 2020, Nat. Geosci.). Elles permettent de mieux visualiser la zone considérée. Il s'avère que la chaîne de montagne appellée "Fimbulheimen" est sans ambigüité traversée par un lit situé en-dessous du niveau de la mer:
Plusieurs objections :
A noter toutefois que sur les projets BedMachine comme BedMap il existe encore des incertitudes sur les mesures.
Sur le principe de l'électrogravité, de nombreuses hypothèses sont évoquées: de forts champs magnétiques, réalisés à partir de supraconducteurs tournants dans des sens opposés. Le Dr Podkletnov est cité comme contributeur majeur: un spécialiste des matériaux qui a fait les gros titres de la presse en 1992, avant d'être "ostracisé" dans son milieu, à tord ou à raison, j'ignore. Et bien que, son expérience ait été répliquée par d'autres scientifiques, elle n'a toujours pas débouché sur des applications concrètes (cela ressemble au scénario qui se passe en ce moment avec les moteurs spatiaux sans combustibles, voir le thread sur l'EM-power sur futura sciences: c'est assez dingue de voir comment "la vielle garde" défend les principes existants, niant la validité des expériences réussies en cours, notamment par la NASA) Pour Podkletnov, il y a une vidéo avec l'explication des principes: https://www.youtube.com/watch?v=JHN-yuRGGQM Google images est également truffé d'illustrations avec le nom de ce physicien et "anti-gravity":
Article in Sunday Telegraph (UK), September 1, 1996, page 3 :
Comme le montage parait étonnamment simple, cela donnerait presque envie d'acheter des supraconducteurs pour essayer ! :-) (pour les supraconducteurs YCBO ferait l'affaire et ne serait pas trop cher).
Il serait intéressant d'en faire un diagramme, sous forme de frise historique, avec la liste des acteurs (hommes/entreprises/organismes) et hypothèses sur l'antigravité et voire de quelle façon ils sont liés. Il y a aussi JL Naudin (site Quantum) qui s'est pas mal intéressé au sujet et a notamment monté des manips (http://quanthomme.free.fr/energielibre/gravitation/GR_PageMenu.htm)
Nous pouvons essayer de trouver plusieurs hypothèses explicatives :
Hyp. 1 : Celle du faussaire russe. L'hypothèse la plus immédiate car ici, ce sont eux qui sont à l'origine des informations disponibles. Mais c'est aussi une hypothèse complexe et incroyablement/inutilement détaillée, surtout lorsque l'on observe cette présence dans les documents russes "Orion" de la "Nazca Star". Les mêmes faussaires seraient à l'oeuvre pour les cartes et pour les documents Orion. Le travail serait colossal et pour quel enjeu en 1983 ?
Hyp. 2 : Sachant la guerre était perdue, le régime Nazi aurait cherché à faire en sorte que l'ennemi ne mette jamais la main ses connaissances. Des questions d'honneur et/ou d'idéologie, il aurait souhaité emporter tout cela avec lui dans la mort, volontairement ou non (http://en.wikipedia.org/wiki/Mass_suicides_in_1945_Nazi_Germany). Ainsi, les éléments que nous observons aujourd'hui pouvaient faire partie d'un plan consistant à éliminer un grand nombre de scientifiques allemands, notamment ceux ayant travaillé sur les programmes militaires sensibles, ainsi que du matériel de pointe.
Dans ce cas, il ne fallait évidemment pas expliquer aux personnes concernées qu'on allait les tuer: il s'agissait de personnes intelligentes et "raisonnables". Il fallait leur proposer une histoire sur mesure, qui tienne la route, et mette en œuvre des éléments tangibles afin qu'ils se "suicident" volontairement : l'idée de l'Agartha, ce paradis caché redécouvert sur Terre, serait rendu crédible à l'appui de cartes et d'indications précises. C'était aussi une façon de sortir la tête haute. Cela me fait penser à ces sectes qui se suicident.
L'imagerie à l’œuvre, m'a fait penser au Jihad et aux motivations justifiant le sacrifice (le non retour) : "Vous irez au paradis !" Une missive envoyée par l'un des allemands faisant partie du voyage mentionne d'ailleurs qu'il ne pourra revenir, que ce sera son dernier envoi.
Ce ne serait pas la première fois que le régime Nazi se servirait d'un mensonge pour éliminer des individus. Pour les chambres à gaz, les victimes étaient priées de se dévêtir sous prétexte de prendre une douche et amenées dans des pièces hermétiques camouflées en salles de douches, où elles étaient enfermées et gazées depuis l'extérieur. Tout cela parait d'autant plus réaliste, que cette opération aurait été réalisée pendant les derniers jours de guerre.
Cette idéologie aurait à l'oeuvre sur le terrain : les équipes d'archeologues cherchant à reconstruire les traces mythologiques de civilisations passées. Peut-être même à les inventer dans la crainte de représailles du régime.
Pour la plupart d'entre eux, sous l'eau, c'est pas terrible, le voyage aller ne pourrait même pas leur être proposée: pour les premières générations, l'autonomie sous l'eau des u-boot est comprise entre 70 milles nautiques (classe IA), 80 mn (classe VIIC) et 127 mn (classe XVIIA). Or, la distance sous-marine à couvrir, sur la première partie du trajet, devrait être d'environ 530 km: bien trop importante.
Le document commence par cette indication "Nur fur kapitane von U-Booten der A-Klasse des Sonderkonvois des Führers" (Seulement pour les capitaines de sous-marins de classe A, convois spéciaux du Führer). Quels sont ces sous-marins de classe A et leurs caractéristiques ? Je n'ai pas trouvé d'indications spécifiques à ce propos.
Cependant, si l'on considère le plus performant des sous-marins allemand, le type XXI, dont les premiers exemplaires sont sortis en mai 1944, cela devient envisageable. Ce sous-marin présentait une véritable rupture technologique : "Entré en service en 1945, le fabuleux U-Boot XXI était une merveille technologique et un véritable concentré d’innovations allemandes high-tech. Les spécialistes le considèrent comme le premier véritable sous-marin moderne de l’histoire et estiment qu’il représentait un bond technologique dans les années 1960, avec environ 20 ans d’avance sur son époque." (http://www.fortlitroz.ch/?page=v66) http://uboat.net/types/xxi.htm http://theudericus.free.fr/Mer_Ocean/UBXXI/UBXXI.htm D'autres sources prétendent qu'entré en service plus tôt il aurait pu permettre aux allemands de gagner la guerre dans le pacifique.
Il aurait aussi pu réaliser la prouesse consistant à tenir 530/540 kilomètres sous l'eau (une distance qui parait taillée pour lui). La difficulté: il faudrait qu'il avance à pleine vitesse sous l'eau, c'est à dire avant que ses batteries ne s’épuisent.
Au vu des informations techniques connues sur le u-boat XXI, ce trajet pouvait paraître envisageable pour leurs capitaines. De plus, dans le scénario proposé, la partie souterraine effectuée à l'air libre, sur près de de 500 kilomètres, permet aux batteries de se recharger avant de replonger. Cela contribue à rendre le scénario "acceptable". Ils savaient, bien sûr, qu'ils courraient de gros risques au delà de 280 mètres de profondeur (de nombreux sites indiquent que les u-boot pouvaient plonger plus profondément).
Quoi qu'il en soit, dans l'hypothèse d'envoyer du personnel à la mort, il fallait leur faire franchir un point de non-retour, au delà duquel leur sous-marin n'aurait plus l'autonomie pour revenir. 350/400 kilomètres de plongée étant un minimum. Imaginons qu'il n'y ait alors pas de passage mais un mur: alors tout l'équipage serait irrémédiablement et immanquablement conduit à la mort (ce que laisse supposer la cartographie réelle du sous-sol).
Sur la question de l'Antarctique, et de l'extension de la banquise, il faut je pense la rapporter à l'été, les températures variant énormément, en hiver c'est inabordable.
Sur cet endroit de la côte Antarctique, mise à part le glacier qui se déverse dans l'océan, il n'y a guère de sources de création de banquise. Le lieu est très montagneux et la rive rocheuse. Il de l'un des endroits de l’Antarctique les plus proches du bord de la mer.
A noter également que lorsque j'ai superposé les cartes du Neu-Schwabenland aux vues satellitaires de Google Earth (m'appuyant sur les tracés de latitudes/longitudes présentés sur les cartes), sur la carte ancienne, j'ai constaté des bords de côtes légèrement en retrait de ce que l'on observe aujourd'hui. Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer. Ceci étant, il est possible que ce soit une imprécision d'époque. De plus, l'Antarctique a beaucoup moins été affectée par le réchauffement climatique que le pôle nord.
Moyennant, sur les deux cartes, il est possible d'observer le même glacier qui se déverse dans la mer à la longitude 0:
Enfin, ce que ne montrent pas les cartes, c'est l'extension sous-marine desdites glaces. Ensuite, c'est effectivement un corridor rocheux sous-glaciaire qu'il faut suivre.
Suite à cet article, j'ai eu l'occasion de reprendre la traduction des instructions fournies en allemand sur le dépliant. Le document apparait très travaillé et certainement d'époque dans la mesure ou les polices de caractères ne sont pas homogènes. A un point de la liste d'instruction, le point de départ est clairement précisé : je ne l'avais pas vu, et c'est d'autant mieux, que j'ai réalisé ce travail indépendamment. Il correspond assez bien à la position que j'avais prise pour faire coïncider le trajet avec le corridor, c'est à dire 68°S, 1°E:
Only for the captains of submarines A-class special convoy Führer Submarine Fleet Navy German Reich.
Map of the passage of the deep sea.
Use only during maneuvers!
Instruction about the passage of spaces and corrdiors to the entrance to the Agharti.
IMMERSION AT COORDINATES: STRICT INTERSECTION: 68° DEGREES SOUTH AND 1 DEGREE EAST LONGITUDE AT THE DEPTH OF 400 METERS*
STRICTLY FOLLOW THESE INSTRUCTIONS !
1. Immersion. From the point of dipping low speed, roll to the right vby 10°, by the head, the angle of 5°. Distance of 188 nautical miles. Given the depth of 500 meters. (Because of the location in the corridor the pressure on the hull of the boat maneuvers is no significant) (=> traduction à vérifier).
2. Ascent. Ballast down by the stern - the angle of lift of 23 degrees, roll in right at 22 degrees. 190 meters up. Distance 75,5 nautical miles.
3. A difficult maneuver. Ascent. Ballast down by the stern, lifting angle 41 degrees, straight ahead, 110 feet up, distance of 21.5 natucal miles. Next, roll in right at 8° before surfacing inside the grotto, distance 81 miles.
4. Movement on the surface inside the cave, with a roll in right at 8°. Distance of 286 miles.
5.6. Complicated maneuver! Immersion. The trim on the nose, angle of 45 degrees, to a depth of 240 meters, a distance of 60 nautical miles, continue to roll to the left by 20°, continue to dive until depth 310 meters to the entrance to the corridor. After 310 meters continue to dive down by the head, the angle of dip of 7°, up to 360 metersn a distance of 70 nautical miles. Next, roll in entitled to 31°, to a depth of 380 meters.
7. Surfacing, trim to the stern, lifting angle 22°, 100 meters up to the roll to the left by 26 degrees. Distance of 43 sea miles.
8. Ascent. Trimmed by the stern, lifting a 45-degree angle, always straight to the surfacing Agharti. Distance of 70 nautical miles.
9. Stir in Agharti full speed. Movement directly to the visibility of a new dawn. Changing the magnetic poles. On emotion compass arrows and arrow devices do not pay attention!
(The following instructions in the package number 3. Discover only at the entrance to Agharti!)
Dans la mythologie, ce serait un royaume souterrain relié à tous les continents de la Terre par l'intermédiaire d'un vaste réseau de galeries et de tunnels. Cette croyance se retrouve dès l'Antiquité. Selon la légende, il existe encore de vastes portions de ces galeries actuellement, le reste ayant été détruit par des glissements géologiques. Le mystère demeure quant à savoir où se trouvent les différentes entrées de ces galeries ; entrées qui peuvent d'ailleurs ne rester ouvertes que pour un temps seulement…
La capitale de ce Royaume est Shambhala. Cette croyance est très liée au monde du Bouddhisme, mais on la retrouve aussi dans le folklore du Tibet, de la Mongolie, de la Chine, du Turkestan, du Cachemire, de la Perse, de la Russie, de la France, de l'Allemagne, etc.
Il conserverait en son sein des bibliothèques d'archives des Savoirs Perdus des légendaires continents engloutis de l'Atlantide et de la Lémurie, serait le refuge des "hommes- éclairs" cités dans le Tjukurpa des aborigènes australiens et la cosmologie Mohawks, mais aussi des civilisations disparues des Mayas et des Aztèques, ainsi que leur trésors cachés avant l'arrivée des Conquistadores.
Le Royaume de l'Agartha est aussi à la base de la théorie des partisans de la Terre creuse, affirmant que l'intérieur de la Terre n'est pas uniquement composé de matière solide, mais aussi d'océans, de masses de terre auxquels on peut accéder par des entrées présentes au pôle Nord comme au pôle Sud, ou à travers de profondes failles de la surface de la planète.
Cela a un certain rapport avec l'alchimie, notamment à cause d’une forme d'énergie appelée VRIL (ce sont les peuples de ce Royaume souterrain qui sauraient utiliser cette "énergie").