La nuit noire "ummite"

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La nuit noire : un fait historique ou une convention abstraite dans le contexte "d'Ummo"?

Les hypothèses

4 hypothèses sont relevées ici:

1. Interprétation sémantique d'un extrait de la NR-14 :

[...] L'histoire d'OUMMO connut aussi des périodes déplorables au cours,
par exemple, des règnes despotiques d'IEE 456 fille de NAA 312 puis
de WIE 1 fille d'OOWA 3 et d'IEE 456. La réforme de notre réseau
social qui s'ensuivit fut longue et éprouvante et il s'agit d'une
période de notre histoire que nous ne cachons nullement mais dont
nous nous sentons profondément honteux. [...]

Hypothèse - A quoi faut-il rattacher les mots: « période de notre histoire […] dont nous nous sentons profondément honteux » ?

  • 1a. à « la réforme de notre réseau » uniquement, ou bien,
  • 1b. aux « règnes despotiques d'IEE 456 fille de NAA 312 puis de WIE 1 fille d'OOWA 3 et d'IEE 456 ».

2. Rapprochement de contextes (D541 et NR14). Extrait de la D541, unique référence explicite à la nuit noire:

[...] Séparation sur UMMO de la Nouvelle Société IGIAAIUYIXAA   5902  2e E.
A partir de l’an 6000 suit une ère dont le calcul n'est pas pris en compte 
sur UMMO.  Elle a duré 11750 années Ummo (ndt: # 2488,5  années terrestres)
et s’intitule AGFUIUU  DUUA. C’est la « Nuit noire de Ummo ». [...]

Hypothèse : faut-il associer la « nuit noire de Ummo » (D541) à une « une période de notre histoire […] dont nous nous sentons profondément honteux » (NR-14) ?

  • 2a. Oui. la période dont ils se sentent « profondément honteux » peut-être considérée comme une « période sombre » compte tenu de ses implications sociales. Cela pourrait être la période de la « nuit noire » pendant laquelle les « ummites » ont commis des actions répréhensibles.
  • 2b. Non. A propos de l’épisode honteux il est écrit : « ils ne s’en cachent pas » pas de raison de considérer cela comme un épisode occulté de la « nuit noire » et *au contraire* puisque cet épisode libère la société. Une société évoluée regarderait cet épisode « en face » et en tirerai des leçons morales importantes. Or, il n’est nulle part fait mention de tout cela. Il n’est non plus nulle part fait mention de nuit noire dans la NR-14.

3. Rapprochement de contextes (D541 et NR14) - Hypothèse : faut-il associer la « nuit noire de Ummo » (D541) à la « réforme de notre réseau social » (NR-14) ?

  • 3a. Oui. (arguments ?)
  • 3b. Non. pourquoi la date de création de la nouvelle société ne correspond-elle pas dans ce cas avec celle de début de la "nuit noire"? Cette réforme commence en 5902, soit 98 ans *avant* la nuit noire. Alors que, censément, c'est la mutation de la société qui est à l'origine de cette "nuit noire".

Enfin, si une "période de réforme" choisie et planifiée pour le "bien" peut éventuellement être "honteuse"? pourquoi serait-elle ignorée en tant que fait historique ?

4. Interprétation sémantique du paragraphe de la D541

L'interprétation probablement la plus cruciale.

  • 4a. Une durée historique. L'analyse proposée par JP est la suivante:

La lettre D541 comporte "Elle a durée 11750 ans Ummo" qui n'est pas une évocation de temps virtuel.

"dont le calcul n'est pas pris en compte". Le mot "calcul" n'est pas innocent: le temps s'écoule, quelle que soit la façon dont on le qualifie. Cette qualification résulte de "calculs" : calendrier, horodatage, etc...

"elle a duré 11750 années Ummo" représente une affirmation de durée, assortie de l'unité utilisée, comme pour lui ôter toute ambiguité : comment imaginer un seul instant que c'est dans un temps inévaluable dans notre référentiel ? Cette lecture est, pour moi, à contre-sens de ce que le texte formule.

"Ensuite commence l'instant zéro de la troisième ère (Notre Temps)". La confirmation de l'inclusion *physique* est évidente : le mot "ensuite" qui exprime la consécutivité sans intermédiaire [...]

"commence l'instant zéro de la troisième ère" est d'une précision incontestable, et pour bien insister sur la donnée, l'auteur ajoute (Notre Temps) qui confirme la reprise du calendrier normal.

  • 4b. Une durée non historique. A propos de la sémantique d'"elle a durée 11750 ans Ummo". Pour reprendre notre exemple du décalage horaire : il s'agit bien d'une *durée calculée* de 1 heure. Eh bien que ce soit du temps virtuel, il s'agit d'unités de type "heure" et non pas abstraites. Cela semble tout à fait comparable. En l'occurrence notre durée de décalage horaire est calculée pour qu'elle :
    • ne soit pas trop compliqué à intégrer et,
    • permette de réaliser des économies d'énergie substantielles (un autre dessein aurait pu être recherché).

"dont le calcul n'est pas pris en compte sur "Ummo"" peut-être interprété comme un décalage valable dans un autre *référentiel*, (une autre planète, ou d'un autre espace), mais n'intervenant pas sur "Ummo". les guillemets semblent souligner que ce n'est qu'une image.

Pour ce qui est de l'évaluation du temps, pourquoi avoir choisi le terme "calcul" ? Ce mot n'est effectivement pas innocent. Et si cela avait du être une simple période historique, le mot "durée" aurait probablement été plus approprié (il y aurait du simplement avoir écrit: "dont la durée n'est pas prise en compte sur ummo"). Ce qui pourrait remplacer le terme "calcul", c'est "mesure". De fait, cela laisse à penser que c'est un peu plus compliqué qu'une simple mesure du temps. En ce sens, peut-être qu'il s'agit d'une forme d'étalonnage.

Sur la consécutivité des faits: cela ne change ire, que la nuit noire soit d'une durée effectivement perçue de 11750 années ou de 0. Par ailleurs, dès la reprise du calendrier "standard", pourquoi les faits historiques ne seraient-ils pas datés ?

Exemple de schémas

Ci après sont schématisés plusieurs combinaisons des hypothèses précédentes (il en existe d'autres). En allant de l'hypothèse la plus simple à la plus complexe :

Fig#1

NN Hyp1.png

Fig#2

NN Hyp2.png

Fig#3

NN Hyp3.png

Fig#4

NN Hyp4.png

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Une période sans signification historique ?

Dans la mesure ou la durée de cette "nuit noire" n'est pas une durée au sens où nous comprenons ce mot, elle n'a rien à voir avec le temps tel que nous le percevons : il est inutile de la compter dans son estimation du décalage entre "Ummo" et la Terre, les raisons suivantes peuvent être évoquées:

Arguments

1. La courbe de corrélation technologique "Ummo"/Terre sans "nuit noire" n'aurait que difficilement su expliquer un développement technologique aussi long. D'un point de vue global:

  • Il me parait invraisemblable, à partir du moment ou l'on sait obtenir des lentilles de contact par pulvérisation ou bien réaliser des expériences de neurophysiologie provoquant des "reset" humains, que l'on mette *2500 ans* pour découvrir qu'il existe des atomes de krypton en bout de chaînes d'ADN. Cette prouesse ne me semblant pas hors de portée dans le siècle à venir.
  • De même, cette durée de 2500 ans menant au changement de société paraît incroyablement long (100 générations).

2. Le calcul sans nuit noire permet de corréler correctement la date donnée pour la naissance de JC sur "ummo".

3. Il n'y a pas de faits historiques rapportés sur cette période alors qu'en l'occurence il existe des faits rapportés (avérés ou non) pour les autres ères.

4. C'est l'interprétation sémantique minimaliste en termes d'hypothèses (cf. schémas précédents).

5. Calage du calendrier sur la nuit noire, et alors même que c'est une période dont le calcul n'est pas pris en compte. Si la "nuit noire" devait marquer le début d'événements "dramatiques", (un fait historique majeur), alors il n'y a guère de raisons que son début ne soit exactement calé sur la fin de la 2°ère (à partir de l'an 6000). Ne serait-ce que compte tenu de cela il est clair que le positionnement de la nuit noire en tant que date est une convention: les faits historiques ne décident pas de tomber "pile" à la bonne date pour démarrer (ce serait assez drôle).

Contre-arguments

Généralement, pour quelles raisons devrait-on introduire une durée calculée qui se situe en dehors du temps historique? il faudrait probablement chercher des raisons extrêmement tordues:

  • par exemple: il faudrait que la planète entre en stase et reprenne vie 11750 années plus tard (changement de dimension, etc).

Ainsi, si les arguments qui permettent de prendre position contre l'aspect historique semble exister, autant les scénarios qui expliqueraient le cas échéant un tel déroulement manquent.


1.: [JP] je crains qu'ici, [...] il ne soit fait abstraction de l'évolution de la société, en ne considérant que les quelques rares points d'expression technologique. A titre indicatif, la société d'Ummo (la prise de conscience et la mise en oeuvre du concept de "réseau social") est parvenue à une gestion centralisée de la planète à environ -5000 soit 5000 ans AVANT Jésus Christ ! Il serait intéressant de chercher une date probable pour un tel évènement sur terre !!. Il me semble que les comparaisons, si tant est qu'elles aient un sens, doivent être globales. Personnellement, je ne m'autorise pas à tirer la moindre conclusion, en particulier "prospective", des comparaisons possibles entre les éléments de civilisation qui nous sont donnés. Le simple constat me fait réfléchir sur la relativité des points de comparaison, et ça me suffit.

2.: ce point ne peut être pris en considération car il n'intervient pas sur le caractère historique (ou non) de la "nuit noire". Dans tous les cas, il est fait abstraction par le calcul de cette durée (car si il en était tenu compte du calcul, le calcul de la chronologie correspondrait à une naissance antérieure de 2471,4 années terrestres, mais ce n'est pas le cas.).

4.: l'interprétation sémantique minimaliste ne nous dit rien sur la période de la nuit noire en tant que fait historique (ou non). Elle ne fait que considérer que la lecture des lettres devrait être réalisée indépendamment sur ce sujet (un croisement parait hasardeux).

5. Une raison valable serait que l'ensemble du calendrier serait étalonné vis-à-vis de cette "nuit noire". La présence historique de la nuit noire serait centrale puisqu'elle structure l'assemblage de l'ensemble des ères du calendrier.

6 [SOAIS] Je vous propose l’hypothèse sérieuse qu'il faut considérer, après une analyse logique des courriers codifié D541, NR13, NR14, D74-4 (1966 à 2003), la « nuit noire », AGSUIUU DUUA, comme une période de 2488 année TERRESTRES en tant que période postérieure à la seconde ère et antérieure à la troisième ère. Dans une conversation livrée à Enrique Villagrasa le 29/11/66, un nouveau calcul fut communiqué. Les 3 périodes (et non le vocable ère) dureraient 2117,8095 années TERRESTRES (10 000 années UMMITES et non plus 6000 années). Cette nouvelle somme englobait la « nuit noire » dans son comptage sans contredire les nouvelles datations. Et aucune contradiction ne put alors apparaître avec l’ancien schéma ambigu des 3 ères de 6000 ans UMMITES additionnée d’AGSUIUU DUUA de 11750 années UMMITES.

_ Seule l’an 0 terrestre à 2541/2 était à décalée et pouvait être reconnue comme information en toute probabilité erronée. Une simple superposition des nouvelles dates (évoquées par subordination) et de l’ancienne mesure en 6000 années ummites l’auraient dévoilé. Le travail de Monsieur Jean Pollion de Juin 2007 est très approximativement exact et résout cette probable manipulation d’informations scénarisé par les frères.

_ La nuit noire. Retenez bien ceci : la lettre D47-4 de 1966 fait mention du plan de perfectionnement génétique du cerveau des nouveaux nés qui furent extraordinairement soustrait de leur géniteur et concentrés dans une zone fortifiée occupant à peu près 30% du continent. La société ummite ne pouvait se relever telle une illusoire utopie des cendres traumatisantes du règne de WIE 1 fille du défunt tyran IE 456. En 5902/2 fut appliqué dans un sentiment de sacrifice et de raison l’IGIAAIUYIXAA, plan rigoureux de perfectionnement de la race humaine. Il s’en suit une période honteuse mais nécessaire d’une durée mesurée à 2488 années, comptage neutralisé du calcul des 2 précédentes ères de 1270,6857 années TERRESTRES, où les expériences aboutirent à de regrettables résultats que certains jugeraient trop hâtivement d’immorales. La lettre justifie la séparation générationnel et culturelle dans le but de couper le cordon ombilical de deux humanités, l’une jetant une nouvelle aube sur son ombre. Mais cette lente coupure ne pouvait être considérée comme une ère. Les sacrifices moraux des ancêtres ont été qualifiés satisfaisants. Les informations sur ce sujet ne représentent que quelques centaines de mots. Aucune indication sur la conclusion de l’IGIAAIUYIXAA. Il semble confirmé l’apparition d’une nouvelle humanité stable, libérée des tares génétiques et nuisibles au développement culturel de l’espèce qu’elle aurait dût hériter de ses ancêtres, une restauration du système historique et de son calendrier reprit tout en censurant cette période.